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(15/10/08): MAJ des blogs amis :)

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Vendredi 2 avril 5 02 /04 /Avr 01:29

Je m'abstiens la plupart du temps, des dizaines de brouillons à l'abandon, des tonnes de "pas dit à temps", à temps pourquoi encore?

 

Les adultes ont raison lorsqu'ils plongent leurs yeux vagues dans les pupilles novices des enfants pour leur expliquer  toutes sortes de choses en parlant du temps.

 

Celui qu'on prend, celui qu'on néglige bien à l'abri dans ses petites impressions de sécurité, "d'elle comprendra", croyant dur comme fer qu'on peut repousser et se réveiller avec cette mélancolie tenace. Repasser l'ancien temps, le cajôler ou le féliciter de ce qu'il a enseigné.

 

Mais tout ça après tout n'est rien, juste un sursaut sur l'eau qui file bien plus vite que je ne le désirais finalement...

 

J'oscille toujours pourtant, brûlant la chandelle avec acharnement au printemps, reniant cette existence à l'automne, m'achevant l'hiver: toujours esclave des extrêmes.

 

 

Je m'agace de certains travers habituels (chaque mot avait son importance avant, tout cela manque cruellement de précision je dois dire). Peut-être que je choisis d'ignorer ce qui serait vibrant et non d'une suffisance routinière...?

 

Je repense à l'entousiasthme que je ressentais lorsque j'ai ouvert le blog de bouclette, impatiente de goûter aux fruits et au miel (pour glisser un peu de blasphème au milieu de cette niaiserie). Très franchement, même rencontrer tous ces bonhommes y compris les "spéciaux" (petite pensée pour le croqueur compulsif) m'avait intéressée bien que ce fut parfaitement diffèrent de ce que j'escomptais. C'était une sorte de visite privée d'un musée d'anthropologie, projecteur et gros plan sur des hommes: même espèce, étrangers.

Pour la plupart j'ai ressenti des sentiments négatifs je dois l'avouer. Tout n'était que tempêtes et violences internes. Le choc de nos diffèrences qui font des bleus au coeur, des entailles de confiance et panser de baisers et mots choisis sur un banc. Encore, encore plus de rêve! Avant que tout s'écroule réclamer  encore d'être unique.

Aujourd'hui je les remercie de m'avoir touchée, fait trembler, certains d'excitation, d'autres de sanglot, mais avoir espéré, c'est simplement fort comme ça.

 

C'est à cette même pensée que je m'attarde chaque matin lorsque je me tiens dans mon salon inondé de soleil, le regard plus loin, je me repasse des yeux, des mains, des fous rires, des images de ce qui n'existera plus jamais que dans ma mémoire. On ne peut être et avoir été. Chaque jour est à enterrer, mais l'esprit les rend immortels. Les gens ont tort de penser que la nostalgie concerne la jeunesse, je crois qu'elle s'attache plutôt à un ressenti qu'à un état.

 

Ce manque est de plus en plus grand, ne s'attache ni au nombre de mes conquêtes ni à mes envies curieuses. Il est derrière moi lorsque je suis à nue, incachable, simplement enfoui à la va vite sous une jeune femme blazée en apparence, déçue profondément probablement. Parfois j'ai l'impression d'avoir renoncé tôt et de ne pouvoir réviser mon choix même en le désirant. A d'autres moments je me vois évoluer progressivement vers plus de coeur, de sincérité, de véritables désirs (comme ma décision de cesser de libertiner car cela ne m'apportait plus rien) mais je garde une porte de sortie toujours, des exceptions éventuelles...attitude qui manque de tranchant, sans risque, pas de décision conséquente!

 

Malgré cela, je peux dire que j'ai compris quelque chose sur mon rapport avec les hommes:j'ai besoin de l'instabilité qu'ils provoquent.

 

Eh oui parfaitement le contraire de ce que j'aurais "du" dire (rire), je ne cherche pas l'équilibre sain et encrichi (blablabla) à travers une relation avec un homme en priorité, j'ai surtout besoin de réaliser en permanence comme son attachement maladroit m'est indispensable. Il faut que l'idée de le perdre me soit douloureuse pour ne jamais fermer les yeux sur la préciosité des liens tissés (et à entretenir d'ailleurs).

 

Le débat s'est posé récemment sur la nature des sentiments amoureux et j'ai fini par positionner mon avis: la passion amoureuse  n'a aucune rivale de taille, ni l'affection, ni l'entente des corps, ni les visions communes

 

 

Sans passion, tout, eh bien...c'est de la merde.

Publié dans : La Bulle
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Commentaires

Ton meilleur article :-O

commentaire n° :1 posté par : Damien le: 02/04/2010 à 04h02

Merci, ce compliment de ta part me touche:)

réponse de : Rachel le: 03/04/2010 à 09h58

C'est l'article de la maturité :)

Bon c'est pas le commentaire de la maturité ça en revanche...

Pour moi le débat que tu poses, c'est que ce que tu écrivais racontais ta recherche, ton expérimentation de la vie, et que maintenant que tu as bcp expérimenté, que tu es arrivée à pas mal de conclusions, il est difficile d'écrire car les événements sont moins nouveaux, tu es moins dans l'inconnue, peut etre moins dans la fascination?

Rho j'arrive pas à exprimer vraiment ma pensée, on en discutera sur msn si tu veux :) Tres bon article en tout cas, qui pour moi a un esprit de conclusion sur une certaine phase de ta vie. Un tremplin, une base vers une nouvelle phase ?

commentaire n° :2 posté par : Fred le: 23/04/2010 à 08h52

Un an déjà ...

 

plein de bisous

commentaire n° :3 posté par : fred le: 07/04/2011 à 15h15

quel plaisir de voir d'anciennes photos de toi ... plein de bisous

commentaire n° :4 posté par : Fred le: 16/08/2011 à 16h31
Ecrire un commentaire - Par Rachel

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