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(15/10/08): MAJ des blogs amis :)

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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 16:03

Un temps pour chaque chose et chaque chose en son temps,alors voilà...le temps est venu je crois,celui de briser le silence des mots,ceux qui retrouvent une sensibilité après n'avoir abrité que du sens ou alors reflétaient un chaos inextricable.


Pourtant je cherche encore mes mots,pour une fois je ne sais par où commencer malgré les je ne sais combien d'histoires relatées depuis l'existence de mon blog.Je vais tenter de rester chronologique:


27 mars 2008:
Jour de ma sortie de l'hospital,je suis enfin seule chez moi et en rallumant mon portable je reçois un texto d'un ami d'une copine de longue date.Nous avions pris quelques cafés tous les trois voire quatre lorsque sa compagne était avec lui durant mes années de lycée.Il me cherchait,effrontément même,usant sans aucune retenue de son charme mais s'arrêtant toujours in extremis.Il me testait je ne sais dans quel but exactement (je le cite:"je suis un allumeur!")car sa compagne était très jolie et surtout d'une jalousie féroce.
Enfin ce fameux 27 mars,je lis qu'il se sont séparés depuis quelques mois,apparemment rupture très difficile pour lui.Il apprécierait qu'on se prenne une café,soit,petite boutade sexuelle dans le message(c'est tellement lui).Je lui télèphone en expliquant rapidement la conjoncture,il m'invite chez lui.Je crois sage de refuser tenant assez difficilement sur mes jambes et fortement refroidie par le fait que monsieur "maîtrise le jeu" avec ses petites allusions.Je lui fais d'ailleurs comprendre que mon attirance n'a jamais relevé de la soumission à son sex-appeal...


Un point partout jusque là;) sauf qu'arrivée en soirée je tourne déjà en rond chez moi,je ne supporte pas la sensation d'épuisement en fait,je la refuse car ça ne me ressemble pas de m'arrêter à cela.


C'est décidé,je vais aller le prendre ce café chez lui,et je m'esquive en douce de chez moi une fois mes parents couchés(je pense que mon père m'aurait crucifiée s'il avait su que je sortais dans mon état),le chemin je l'ai fait à la vitesse d'une tortue de course ;) mais arrivée à bon port et debout sur mes gambettes.
Un jean,un haut noir près du corps et ouvert sur les épaules,un maquillage charbonneux qui fait ressortir mes yeux et les cheveux faussement défaits.


Il est pas mal dis donc,très naturel mais atteint par la rupture,ça se lit sur son visage et il ne tarde pas à m'expliquer toute l'histoire.L'ambiance est intime et il se laisse aller à des confidences qui laissent apparaître une sensibilité que je ne soupçonnais pas chez lui.Nous échangons bien quelques heures sur sa vie,brièvement sur la mienne,l'occasion pour lui de me taquiner sur mes aventures,et nos regards se font complices.


Il est allongé sur le dos en train de fumer sa cigarette tandis que je suis sur le flanc à côté de lui,l'observant..la clope bien sûr la tentation est atroce lol mais aussitôt mes yeux courent sur ce corps d'homme qui excite ma curiosité depuis plusieurs années maintenant.Néanmons je le respecte,je respecte sa peine et ne prend pas la moindre initiative qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses.


Un mot pourtant a suffit,un regard de plus échangé l'espace d'un instant et il me renverse sur le côté dans un long,doux et sensuel baiser...


Le début d'une nuit de renaissance...;)

Publié dans : Relations
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Lundi 28 juillet 1 28 /07 /Juil 02:41

Par courir une colline du bout des doigts...


















ou s'aventurer le long d'une vallée tumultueuse...
mais














surtout découvrir la vérité nue,dans sa totale acceptation.Le corps sans pudeur et sans mensonge.Être femme.


Publié dans : Actualité du blog
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Dimanche 27 juillet 7 27 /07 /Juil 01:49
Je voudrais débuter par un avertissement: les mots qui vont suivre ne sont pas destinés à être commentés,en bien ou en mal,ils s'imposent simplement à moi et je ressens le besoin de les expulser.Merci de respecter ma volonté et de laisser le silence les entourer.


Je suis penchée au balcon,mon amie la plus proche et son homme endormis dans le salon à côté.J'explore des yeux ce quartier désert telle une inconnue,non...je me sais inconnue.Le vide me fait peur,un manque de cran sans doute,il suffirait pourtant d'une bonne impulsion et ce serait l'envol.Crainte sur la douleur peut-être aussi,trop de risques de rater son coup surtout.
Comme je désire sauter pourtant,le macadam attire mon regard quelques étages plus bas,oh oui,comme j'aimerais basculer encore un peu,perdre l'équilibre physique,au moins serais je en accord avec mon fort intèrieur.J'entends cette musique dans ma tête,moi qui l'aî chantée si souvent "When I was just a little child,I asked my mother,what will I be?"Les lumières semblent progressivement diminuer tout comme ma raison s'éteint.
Je perds pied sans doute,trop de lucidité simplement,mon "je" se désagrège,lui qui claudique depuis fort longtemps.


Rejet,rejet,rejet,rejet,rejet comme une boucle sans interruption,j'encaisse sans sourciller même,pas le coeur à s'arrêter en chemin,j'étire mon sursis.


Non,ce n'est pas ta faute,ni la sienne,ni la sienne,ni la sienne,le disque passe en fond,l'automate s'exécute,je m'emplis de vide,pas d'échec.Et puis ma vie est si délicate en ce moment,j'ai hâte d'en arriver au bout.On s'inquiète pour ma santé,j'espère silencieusement qu'elle passe à des conséquences plus définitives,là il n'y a que de la douleur,aucun intérêt.Joueuse jusqu'au bout,je joue au poker avec la mort,peut-être gagnerais-je mon droit de passage?


Je me contente d'attendre patiemment.


Ces tous derniers temps,l'épuisement vient à bout de ma personne,celui qui vient de mon corps,celui qui vient des autres,celui qui vient des événements,celui qui vient du "moi".Cet affreux "tout" qui n'est qu'un chaos moqueur,inutile,douloureux. Et je me demande pourquoi suis-je encore là?N'aurait-il mieux pas fallu que je ne me réveille pas de ma  perte de conscience lorsque j'ai fait ce premier infarctus pulmonaire en mars?Cette scène repasse très souvent dans mon esprit et je sens encore ce souffle s'échapper,manquer,l'impossibilité de bouger,d'appeller même juste avant de sombrer.La dernière idée que j'ai eu est  "Je vais mourir toute seule" et le ronflement habituel de mon père à travers le mur.C'est tragi-comique,c'est jaune,c'est important et pourtant ce n'est rien.


Quel gâchis que le renouveau qui a suivi l'hospitalisation,j'ai cru avec cette sincère naïveté que j'avais changé.Enfin ressentais-je le réel désir de vivre,celui que j'ai cherché à travers tant de choses diffèrentes et que l'Amour que j'ai vécu avec Lui ces six années de présence réelle ou fantasmagorique avait révélé à mon âme.


Mais cette "âme" est un fruit pourri,et cet Amour est son invention,tout n'est qu'invention d'elle-même.


Ce soir on m'a dit à un moment au téléphone que j'avais besoin d'être telle que j'étais(nous discutions de mon apparence physique),je crois qu'il a tappé juste sur un point très intime,intèrieurement j'ai dit "Mais sinon,je n'existerait pas!" seulement aucun son n'est sorti de ma bouche...
C'est inquiètant d'atteindre un tel stade de sincèrité dans des propos aussi réducteurs,j'assume néanmoins de le penser mais cela me fait réaliser qu'apparemment il faut que je justifie mon existence,que je trouve moyen d'imposer(de m'imposer?) "d'exister" en étant massive quelque part.


Ca y est j'ai expulsé une partie de la pourriture que j'ai au fond de moi,c'est pitoyable mais ça me fait rire.Je ne sais plus que rire,je n'ose imaginer d'ailleurs si le sérieux arrivait,j'finirais peut-être avec une balle dans le crâne...
Je prendrais peut-être des décisions positives,j'sais pas tout ça.


"Je" parle trop cette nuit,il râle,il gueule,mais il évolue toujours derrière son masque et la seule chose qui le trahit ce sont des gouttes chaudes qui par moment perlent sur mes joues sans que pour autant aucune émotion ne traverse mon visage ou ma voix.


Le SOS,le désespoir,de la contradiction à revendre,la stabilité d'un drapeau,sa valeur symbolique sur un fond de couleurs délavées.


Et pourtant...j'en souris.
Publié dans : La Bulle
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